Note: Il s’agit du plus jeune frère du Prince Philippe Antoine de Talmont
LOUIS-STANISLAS-KOSTKA, prince de la Trémoïlle est né en la paroisse Saint-Médéric de Paris, le 12 juillet 1767. Il est reçu chevalier de Malte le 15 septembre 1770.
Louis termina très-jeune de fort bonnes études au collège du Plessis, et visita ensuite l’Angleterre et les principales cours d’Allemagne.
De retour en France, il entra dans le régiment de colonel-général ; et, lors de l’émigration, il suivit le prince de Condé qui le nomma son aide-de-camp. Chargé de missions importantes en diverses cours de l’Europe et en France. Au cours de ces missions, il fut arrêté deux fois en France et il a dû son salut, la première fois à l’intervention de Madame de Staël, la seconde à la mort de Robespierre.
A la Restauration, il ne sollicita pour lui-même ni grâces ni faveurs, et ne se servit de son crédit que pour être utile à ses anciens compagnons d’infortune.
Il cessa de faire partie de la chambre des pairs en 1830.
Louis-Stanislas-Kostka mourut aux eaux d’Aix-la-Chapelle (Prusse Rhénane) le 30 juillet 1837.
C’est en prison qu’il a connu la princesse de Saint-Mauris-Montbarrey qu’il épouse à Paris, le 1er avril 1802. Geneviève-Adélaïde Andrault de Langeron, née à Paris le 1er juillet 1766, marquise de Maulévrier, fille du comte de Langeron et de Marie-Louise Perrinet du Peseau ; elle avait été mariée en premières noces, le 25 novembre 1789 le prince Louis-Marie-François-Stanislas de Saint-Mauris-Montbarrey, né en 1756, sénéchal et gouverneur du Rouergue, mort guillotiné à Paris le 17 juin 1794, sans postérité. Elle est décédée à Paris le 7 octobre 1829, sans postérité.
Il se remarie à Paris, le 11 août 1834, avec Augusta-Angélique Murray de Dunmore, fille d’Alexandre Murray et de Déborah Hunt, née en 1814, dont il a deux filles jumelles :
– Félicie-Emmanuelle-Agathe-Rosalie, née à Paris, le 8 juillet 1836 ; à 29 ans elle épouse, le 11 septembre 1865 à Paris (8e) avec Jules-Maximilien Thibaut, prince de Montléart, (78 ans) marquis de Rumont, officier de l’ordre impérial de la Légion d’honneur, grand’croix des ordres des Saints Maurice et Lazare d’Italie et du mérite de Saxe et de Bavière, né à Paris, paroisse St-Sulpice, le 8 février 1787, fils de Marie-Louis comte de Montléart, décédé à Passy (Seine) le 9 janvier 1837 et de Marie-Louise de Saint-Simon, décédée au château de Wildbegg (Suisse), le 21 juin 1804 ; il avait épousé en premières noces, le 1er février 1810, Marie-Christine-Albertine, princesse douairière de Savoie-Carignan, duchesse de Saxe-Courlande, décédée à Paris le 24 novembre 1851 ; puis en secondes noces, à Paris, le 5 mai 1860, Louisa-Catherine Keir Grant, née en Écosse le 9 février 1808 et décédée le 7 août 1861.
Jules-Maximilien est décédé à Paris (9e) rue Basse du Rempart n° 64, le 18 octobre 1865 et Félicie, veuve six semaines après son mariage, est décédée en sa résidence de Paris (8e), boulevard Haussman n° 188, le 2 septembre 1915 à l’âge de 79 ans ;